JOURNEE MONDIALE DE L'ALIMENTATION DANS LA REGION DE ZIGUINCHOR
30ème Journée Mondiale de l’Alimentation
16 Octobre 2010
Thème : « UNIS CONTRE LA FAIM »
Du 15 au 16 Octobre 2010, Région de Ziguinchor / Sénégal
Ministère de l’Agriculture / République du Sénégal
&
Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
PAM / ANTRAC / SAED / PROMER / Réseau CNCAS / SEDAB Sarl / SUNEOR / TSE / PADERCA / SODAGRI / ISRA / CAPCI Sarl / PROCAS / ITA / COFISAC / ENDA PRONAT / CERES / PRODAM 2 / ANREVA / SODEFITEX / ICS SENCHIM / ISRA / CRO- JMA / CNO – JMA
Le Cadre institutionnel de la journée Mondiale de l’Alimentation, édition 2010
Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA), édition 201O dont le thème « Unis contre la Faim », la Région de Ziguinchor a eu l’honneur d’abriter les cérémonies commémoratives du 15 au 16 Octobre 2010.
Le Gouverneur de la Région de Ziguinchor a convoqué un CRD (Comité Régional Développement) le 30 Octobre 2010. Une délégation composée de quelques membres du Comité Restreint a représenté le Comité National d’Organisation (CNO / JMA).
Après ce CRD, le Gouverneur a procédé à la mise en place du Comité Régional d’Organisation (CRO / JMA 2010) à travers les sous-commissions :
- Sous Commissions Finances composée d’ANRAC, CARITAS, Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture, PAM, UNICEF, Conseil Régional, PROCAS, PADERCA, CNCAS etc.
- Commissions Organisation et Logistiques : DRDR, CSA, CRCR, Syndicat « Japandoo », Commerce, Jeunesse Eaux et Forets etc.
- Commission Scientifique : ISRA, Université, UCAO, Statistique, Planification, Caritas, Congad, EATA.
- Commissions Communication : Association des Professionnels de l’Information et de la Communication, tous les organes de presse au niveau régional.
- Commissions concours culinaire : Développement Communautaire, Coordination Régionale Comité Consultatif des Femmes, Kagame, FGPF, Usoforal etc.
-VISITE DES SITES
• Petit Agnack, situé à 20 km de Ziguinchor est une parcelle de riz de 3 ha appartenant à un Groupement de 8 producteurs. La variété cultivée : SAHEL 108
• Barage de Guidel, ouvrage antisel, construit entre les années 1980 et 1982, couvre 1750 hectares, dont 1150 sont des terres salées. Ce barrage est en état de délabrement très avancés
• Vallée de Boucotte, renforme des rizères exploitées par les populations de Boutoute et de Ziguinchor. La variété cultivée : SAHEL 108
• Unité de transformation de mangues en vinaigre. Le GIE WARE PRODUCTION, membrede USOFORAL, se charge de la transformation de mangues en vinaigre, grâce à l’appui du pôle technique agro-alimentaire de l’ITA. Capicité de production: 23.000 litres par an pour 4 tonnes de production de mangues.
• GIE JIRIBALUT, unité de transformation des céréales locales formé par l’ONG KAGAMENE et compte 10 membres
Programme de la JMA, édition 2010 / Ziguinchor
Activité I : Conférence scientifique sur le thème : « Unis contre la Faim : consommons ce que nous produisons », le Vendredi 15 Octobre 2010 au Centre culturel régional de Ziguinchor.
Présidée par l’Adjoint au Gouverneur de Ziguinchor, chargé du développement, nous avons enregistré les présentations suivantes :
- Le Coordinateur du Projet d’Appui au Développement Rural en Casamance (PADERCA) ;
- Le Secrétaire General adjoint du Syndicat National des Agriculteurs, Eleveurs et Pêcheurs (SYNAEP-JAPANDOO) pour la Nourriture et l’Abondance ;
- Le Coordonnateur de l’Agence Nationale pour la relance des Activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) ;
- Le Représentant de l’Institut de Technologie Alimentaire de Dakar / Sénégal ;
- Présentation du diapo de la FAO « 1 Milliard de personnes souffrent de faim chronique ».
Activité II : Concours culinaire pour les Groupements de Promotion Féminine (GPF), le vendredi 15 Octobre 2010 au CRETEF de Ziguinchor de 15H à 21H.
Activité III : Accueil de la Délégation officielle, Visite de sites et de l’exposition de produits agricoles et la Cérémonie officielle proprement dite à la Place Aline Sitoë Diatta de Ziguinchor, le Samedi 16 Octobre 201O.
Mon commentaire et observation personnelle en tant que Membre du Sous Comité Scientifique / Comité Nationale d’Organisation (CNO) / Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA, édition 2010)
Infrastructures sociales, économiques, financières et non financières dans le développement de la production et des compétitivités du secteur agriculture, surtout dans les pays au sud du Sahara, depuis les PAS , en passant par les OMD et les DSRP, ont presque triplé la pauvreté absolue et la pauvreté monétaire, particulièrement chez les jeunes générations africaines (diplômées, exclues du système scolaire et de la formation professionnelle et technique etc.…).
Les politiques publiques (Partenariats Public-Privé avec les OP, OSC et OCB rurales, GPF ruraux, les Coopératives et Mutuelles) enregistrent des retards juridiques, organisationnels, fonctionnels, financiers et non financiers et surtout la recherche efficace et efficiente pour les communautés de base. Les facteurs externes et internes (subventions des pays du Nord, multitudes de lois agro-sylvopastorales etc.) sont contraignantes pour favoriser une croissance soutenue et une autosuffisance pour l’entreprise agricole familiale, les IDE agricoles, la Gouvernance de l a sécurisation foncière, l’agriculture industrielle et productiviste, les scenarii, les données analytiques H/F, les Plans locaux de Développement (PNDL), la formation et le renforcement de capacités. Les Changements climatiques sont en train d’installer des millions de personnes en statuts de « réfugiés climatiques » où même les travaux des 2000 membres du GEC /ONU sont remis en cause par les principaux bénéficiaires (OSC, OCB, OP etc.). L’Approche intégrée CCAP (Contrôle Citoyen de l’Action publique) et Droits humains durables ne sont pas toujours respectés d’où les chocs enregistrés dans la mise en œuvre.
La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité de Nagoya au Japon, du lundi 18 au 29 Octobre 2010, a enregistrée prés de 18.000 participants issus des 193 pays signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB) se sont quittés avec une série "de décisions historiques qui permettront aux Etats de répondre aux chalenges sans précédents de la perte continue de biodiversité", estime le secrétariat de la CDB. Les deux principaux objectifs fixés avant la conférence ont été atteints : l'adoption d'un protocole relatif à l'Accès aux ressources et partage des avantages (APA) tirés de l'usage des ressources génétiques et l'établissement d'un Plan stratégique de préservation de la biodiversité pour 2020. Cependant, à l'heure actuelle la stratégie de financement de la protection de la diversité biologique est principalement basée sur des financements publics volontaires et sur un "verdissement" de l'aide public au développement. Il est fondamental de trouver un compromis avec les Etats-Unis qui n'ont pas ratifié la CDB. Ils ne sont pas contraints par les textes adoptés lors de la conférence de Nagoya.
Le consentement des Etats comme préalable à l'exploitation des ressources
Le principal résultat obtenu à Nagoya est la signature du protocole APA négocié depuis huit ans. Cet accord doit permettre l'accès aux ressources génétiques issues de la biodiversité pour les industriels, tout en favorisant un partage des bénéfices avec les pays d'où sont issues les ressources concernées. Concrètement les entreprises devront déposer une demande officielle et préalable auprès du pays concerné et le consentement du pays sera ensuite enregistré auprès d'une agence ad hoc. Des agences nationales seront en charge de la vérification du respect des accords signés. Un mécanisme spécifique sera en charge de la gestion de deux cas particuliers : les ressources issues des zones transfrontalières et les situations pour lesquelles il n'est pas possible d'obtenir un consentement préalable.
20 objectifs pour 2020
Par ailleurs, un Plan stratégique pour 2020 est construit à partir de 20 objectifs de préservation de la biodiversité articulés autour de cinq thèmes stratégiques. Ces objectifs serviront avant tout à guider les efforts nationaux et internationaux de protection de la biodiversité et n'ont pas de caractère contraignant. Les thèmes stratégiques retenus sont les causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, la réduction des pressions sur la diversité biologique, la mise en place de clauses de sauvegarde, la mise en valeur des bénéfices fournis par la biodiversité et le renforcement des capacités des opérateurs.
L'un des principaux objectifs du Plan est "d'au moins diviser par deux, voire ramener au plus près de zéro, lorsque c'est possible, le taux de perte des habitats naturels et notamment de la forêt." Par ailleurs, le Plan vise la création d'aires protégées sur 17% des surfaces terrestres et 10% des surfaces maritimes et côtières. Actuellement, les aires protégées représentent environ 13% des terres et 1% des surfaces maritimes. De même, les gouvernements sont invités à restaurer au moins 15% des espaces dégradés. S'agissant des récifs coralliens, l'accord adopté à Nagoya indique que "des efforts spéciaux seront fait pour réduire les pression auxquels [ils] font face."
Ceci montre l’affrontement entre 02 logiques : la logique économique et financière, et la logique environnementale. La biodiversité, c’est aussi la logique génétique. Et pour les problèmes de sécurité alimentaire, il y a les visions scientistes et techniques mais il nous faut aussi des modes de consommation et production viables avec le politique, le Nord et le Sud.
A l'occasion de la publication, le 26 octobre dernier, de son deuxième rapport sur l’état des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a dressé un constat alarmant : ''la diversité génétique des plantes que nous cultivons et consommons - et des espèces sauvages apparentées - pourrait disparaître à jamais, compromettant ainsi la sécurité alimentaire future''.
Face à ce constat sans appel, la FAO avance des solutions ''légères'' selon Agir pour l'environnement. L'association, qui se réjouit de la reconnaissance de l'importance de la diversité cultivée par la FAO, regrette que celle-ci ''n'ose pas aller jusqu'au nécessaire examen de conscience, et fasse l'impasse sur les causes politiques et économiques de la perte actuelle de biodiversité cultivée''. A la lecture du rapport, le lecteur reste en effet sur sa faim. ''Ce texte est probablement issu d'un compromis entre les différents courants de la FAO. La timidité de cette institution est également due à un constat qui remet en question quarante ans de politique onusienne. La révolution verte prônée par la FAO a découlé d'un choix de semences à haut rendement qui a conduit à uniformiser à l'échelle mondiale les pratiques agricoles'', analyse Jacques Caplat, chargé de mission pour Agir pour l'environnement.
Ces observations pertinentes de mes amis de la Société civile internationale méritent une attention viscéralement intelligible pour sortir « 1 milliard de personnes souffrant de faim chronique dans le monde », Ces réticences institutionnelles constatées à la FAO sont aussi valables pour les pays en Afrique subsaharienne à travers leurs politiques agricoles régionales et sous régionales ( PAC /CEDEAO, PAC /UEMOA, APE / Union Européenne, Union Africaine, NEPAD, BIOTECHNOLOGIE / BIOSECURITE AGRICOLES etc. ). En plus de notre position en tant qu’Expert, Membre de la Société civile africaine et Chercheur indépendant, au -delà de la recherche institutionnelle, nous ne sommes pas assez consultés sur les TQ PRR (Techniques Quantitatives Potentialités de Recherche Réelles) de l’Afrique pour résoudre la sécurité alimentaire. Les TQ PRR sont des compétences très rares en Afrique qui nécessitent des expériences transversales en évaluation NTPE MDP (Nouvelles Technologies Propres de l’Environnement – Mécanismes de Développement Propre / Cf. : Projet NTPE Australie / Groupe de la BID/ Code BN), en économétrie agricole et forestière et finances rurales. La problématique de la Gouvernance de la qualité se pose a tous les niveaux de l’information agricole, la formation initiale et continue et l’encadrement des coopératives et mutuelles dans le secteur de l’agriculture. Aux Etats Unis, nous avons l’exemple de la CCC qui encadre et accompagne institutionnellement les agrobusiness et les Farmer dans l’Agriculture durable et les SMC / OMC.
Il est important de souligner le contexte particulier en Zone de Conflits dont la JMA, édition 2010 vient de se dérouler dans la Région de Ziguinchor. Le Parrain de cette journée, l’ANRAC est une Agence crée dans un contexte particulier aussi, un Accord entre le gouvernement du Sénégal et le MFDC.
Membre de la Société civile financière de Développement, le concept de développement est considère comme une série de transformations plus ou moins linéaires progressant, grâce aux évolutions des NTPE, des modes de production non viables vers d’autres formes viables plus sophistiquées. Des affres de la vie quotidienne vers une vie plus confortable, le concept de développement est une notion relativement récente, puisqu’elle n’existait pas au Moyen Age. Il s’agit aussi, en outre, d’un concept très « occidental » lié au processus moderne d’industrialisation.
La Région de la Casamance enregistre une pluralité de projets et / ou programmes de développement le Projet d’Appui au Développement Rural en Casamance (PADERCA depuis 2005 / 2006) et le Programme d’Appui à la Diversification des Activités Agricoles en Casamance (PADAC). Le PADAC, Programme en partenariat avec la Coopération espagnole, dont l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor vient de lancer les TDR relatifs à l’étude sur les initiatives complémentaires à mener dans les filières à potentiel élevé en Avril 2010. Mais, les problèmes de Ressources Humaines (RH) vont se poser parce que les véritables Experts de ce Comité Nationale d’Organisation de la JMA / Ziguinchor ne sont certainement pas rapprocher pour intégrer les principes de la durabilité des projets et programmes pour une paix durable et une sécurité alimentaire dans la Région Casamance.
Babacar NDIAYE
Consultant en Développement durable et croissance économique soutenue (DD/CES)
Chercheur indépendant
Membre Sous Comité scientifique / CNO (Comité National d’Organisation) / JMA (Journée Mondiale de l’Alimentation
World Civil Society’s Expert
Cellular Phone: +221 77 539 47 35
E-mail : curricula_milenara@yahoo.fr
Adresse: B.P 37171 Dakar / SENEGAL
16 Octobre 2010
Thème : « UNIS CONTRE LA FAIM »
Du 15 au 16 Octobre 2010, Région de Ziguinchor / Sénégal
Ministère de l’Agriculture / République du Sénégal
&
Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
PAM / ANTRAC / SAED / PROMER / Réseau CNCAS / SEDAB Sarl / SUNEOR / TSE / PADERCA / SODAGRI / ISRA / CAPCI Sarl / PROCAS / ITA / COFISAC / ENDA PRONAT / CERES / PRODAM 2 / ANREVA / SODEFITEX / ICS SENCHIM / ISRA / CRO- JMA / CNO – JMA
Le Cadre institutionnel de la journée Mondiale de l’Alimentation, édition 2010
Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA), édition 201O dont le thème « Unis contre la Faim », la Région de Ziguinchor a eu l’honneur d’abriter les cérémonies commémoratives du 15 au 16 Octobre 2010.
Le Gouverneur de la Région de Ziguinchor a convoqué un CRD (Comité Régional Développement) le 30 Octobre 2010. Une délégation composée de quelques membres du Comité Restreint a représenté le Comité National d’Organisation (CNO / JMA).
Après ce CRD, le Gouverneur a procédé à la mise en place du Comité Régional d’Organisation (CRO / JMA 2010) à travers les sous-commissions :
- Sous Commissions Finances composée d’ANRAC, CARITAS, Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture, PAM, UNICEF, Conseil Régional, PROCAS, PADERCA, CNCAS etc.
- Commissions Organisation et Logistiques : DRDR, CSA, CRCR, Syndicat « Japandoo », Commerce, Jeunesse Eaux et Forets etc.
- Commission Scientifique : ISRA, Université, UCAO, Statistique, Planification, Caritas, Congad, EATA.
- Commissions Communication : Association des Professionnels de l’Information et de la Communication, tous les organes de presse au niveau régional.
- Commissions concours culinaire : Développement Communautaire, Coordination Régionale Comité Consultatif des Femmes, Kagame, FGPF, Usoforal etc.
-VISITE DES SITES
• Petit Agnack, situé à 20 km de Ziguinchor est une parcelle de riz de 3 ha appartenant à un Groupement de 8 producteurs. La variété cultivée : SAHEL 108
• Barage de Guidel, ouvrage antisel, construit entre les années 1980 et 1982, couvre 1750 hectares, dont 1150 sont des terres salées. Ce barrage est en état de délabrement très avancés
• Vallée de Boucotte, renforme des rizères exploitées par les populations de Boutoute et de Ziguinchor. La variété cultivée : SAHEL 108
• Unité de transformation de mangues en vinaigre. Le GIE WARE PRODUCTION, membrede USOFORAL, se charge de la transformation de mangues en vinaigre, grâce à l’appui du pôle technique agro-alimentaire de l’ITA. Capicité de production: 23.000 litres par an pour 4 tonnes de production de mangues.
• GIE JIRIBALUT, unité de transformation des céréales locales formé par l’ONG KAGAMENE et compte 10 membres
Programme de la JMA, édition 2010 / Ziguinchor
Activité I : Conférence scientifique sur le thème : « Unis contre la Faim : consommons ce que nous produisons », le Vendredi 15 Octobre 2010 au Centre culturel régional de Ziguinchor.
Présidée par l’Adjoint au Gouverneur de Ziguinchor, chargé du développement, nous avons enregistré les présentations suivantes :
- Le Coordinateur du Projet d’Appui au Développement Rural en Casamance (PADERCA) ;
- Le Secrétaire General adjoint du Syndicat National des Agriculteurs, Eleveurs et Pêcheurs (SYNAEP-JAPANDOO) pour la Nourriture et l’Abondance ;
- Le Coordonnateur de l’Agence Nationale pour la relance des Activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) ;
- Le Représentant de l’Institut de Technologie Alimentaire de Dakar / Sénégal ;
- Présentation du diapo de la FAO « 1 Milliard de personnes souffrent de faim chronique ».
Activité II : Concours culinaire pour les Groupements de Promotion Féminine (GPF), le vendredi 15 Octobre 2010 au CRETEF de Ziguinchor de 15H à 21H.
Activité III : Accueil de la Délégation officielle, Visite de sites et de l’exposition de produits agricoles et la Cérémonie officielle proprement dite à la Place Aline Sitoë Diatta de Ziguinchor, le Samedi 16 Octobre 201O.
Mon commentaire et observation personnelle en tant que Membre du Sous Comité Scientifique / Comité Nationale d’Organisation (CNO) / Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA, édition 2010)
Infrastructures sociales, économiques, financières et non financières dans le développement de la production et des compétitivités du secteur agriculture, surtout dans les pays au sud du Sahara, depuis les PAS , en passant par les OMD et les DSRP, ont presque triplé la pauvreté absolue et la pauvreté monétaire, particulièrement chez les jeunes générations africaines (diplômées, exclues du système scolaire et de la formation professionnelle et technique etc.…).
Les politiques publiques (Partenariats Public-Privé avec les OP, OSC et OCB rurales, GPF ruraux, les Coopératives et Mutuelles) enregistrent des retards juridiques, organisationnels, fonctionnels, financiers et non financiers et surtout la recherche efficace et efficiente pour les communautés de base. Les facteurs externes et internes (subventions des pays du Nord, multitudes de lois agro-sylvopastorales etc.) sont contraignantes pour favoriser une croissance soutenue et une autosuffisance pour l’entreprise agricole familiale, les IDE agricoles, la Gouvernance de l a sécurisation foncière, l’agriculture industrielle et productiviste, les scenarii, les données analytiques H/F, les Plans locaux de Développement (PNDL), la formation et le renforcement de capacités. Les Changements climatiques sont en train d’installer des millions de personnes en statuts de « réfugiés climatiques » où même les travaux des 2000 membres du GEC /ONU sont remis en cause par les principaux bénéficiaires (OSC, OCB, OP etc.). L’Approche intégrée CCAP (Contrôle Citoyen de l’Action publique) et Droits humains durables ne sont pas toujours respectés d’où les chocs enregistrés dans la mise en œuvre.
La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité de Nagoya au Japon, du lundi 18 au 29 Octobre 2010, a enregistrée prés de 18.000 participants issus des 193 pays signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB) se sont quittés avec une série "de décisions historiques qui permettront aux Etats de répondre aux chalenges sans précédents de la perte continue de biodiversité", estime le secrétariat de la CDB. Les deux principaux objectifs fixés avant la conférence ont été atteints : l'adoption d'un protocole relatif à l'Accès aux ressources et partage des avantages (APA) tirés de l'usage des ressources génétiques et l'établissement d'un Plan stratégique de préservation de la biodiversité pour 2020. Cependant, à l'heure actuelle la stratégie de financement de la protection de la diversité biologique est principalement basée sur des financements publics volontaires et sur un "verdissement" de l'aide public au développement. Il est fondamental de trouver un compromis avec les Etats-Unis qui n'ont pas ratifié la CDB. Ils ne sont pas contraints par les textes adoptés lors de la conférence de Nagoya.
Le consentement des Etats comme préalable à l'exploitation des ressources
Le principal résultat obtenu à Nagoya est la signature du protocole APA négocié depuis huit ans. Cet accord doit permettre l'accès aux ressources génétiques issues de la biodiversité pour les industriels, tout en favorisant un partage des bénéfices avec les pays d'où sont issues les ressources concernées. Concrètement les entreprises devront déposer une demande officielle et préalable auprès du pays concerné et le consentement du pays sera ensuite enregistré auprès d'une agence ad hoc. Des agences nationales seront en charge de la vérification du respect des accords signés. Un mécanisme spécifique sera en charge de la gestion de deux cas particuliers : les ressources issues des zones transfrontalières et les situations pour lesquelles il n'est pas possible d'obtenir un consentement préalable.
20 objectifs pour 2020
Par ailleurs, un Plan stratégique pour 2020 est construit à partir de 20 objectifs de préservation de la biodiversité articulés autour de cinq thèmes stratégiques. Ces objectifs serviront avant tout à guider les efforts nationaux et internationaux de protection de la biodiversité et n'ont pas de caractère contraignant. Les thèmes stratégiques retenus sont les causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, la réduction des pressions sur la diversité biologique, la mise en place de clauses de sauvegarde, la mise en valeur des bénéfices fournis par la biodiversité et le renforcement des capacités des opérateurs.
L'un des principaux objectifs du Plan est "d'au moins diviser par deux, voire ramener au plus près de zéro, lorsque c'est possible, le taux de perte des habitats naturels et notamment de la forêt." Par ailleurs, le Plan vise la création d'aires protégées sur 17% des surfaces terrestres et 10% des surfaces maritimes et côtières. Actuellement, les aires protégées représentent environ 13% des terres et 1% des surfaces maritimes. De même, les gouvernements sont invités à restaurer au moins 15% des espaces dégradés. S'agissant des récifs coralliens, l'accord adopté à Nagoya indique que "des efforts spéciaux seront fait pour réduire les pression auxquels [ils] font face."
Ceci montre l’affrontement entre 02 logiques : la logique économique et financière, et la logique environnementale. La biodiversité, c’est aussi la logique génétique. Et pour les problèmes de sécurité alimentaire, il y a les visions scientistes et techniques mais il nous faut aussi des modes de consommation et production viables avec le politique, le Nord et le Sud.
A l'occasion de la publication, le 26 octobre dernier, de son deuxième rapport sur l’état des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a dressé un constat alarmant : ''la diversité génétique des plantes que nous cultivons et consommons - et des espèces sauvages apparentées - pourrait disparaître à jamais, compromettant ainsi la sécurité alimentaire future''.
Face à ce constat sans appel, la FAO avance des solutions ''légères'' selon Agir pour l'environnement. L'association, qui se réjouit de la reconnaissance de l'importance de la diversité cultivée par la FAO, regrette que celle-ci ''n'ose pas aller jusqu'au nécessaire examen de conscience, et fasse l'impasse sur les causes politiques et économiques de la perte actuelle de biodiversité cultivée''. A la lecture du rapport, le lecteur reste en effet sur sa faim. ''Ce texte est probablement issu d'un compromis entre les différents courants de la FAO. La timidité de cette institution est également due à un constat qui remet en question quarante ans de politique onusienne. La révolution verte prônée par la FAO a découlé d'un choix de semences à haut rendement qui a conduit à uniformiser à l'échelle mondiale les pratiques agricoles'', analyse Jacques Caplat, chargé de mission pour Agir pour l'environnement.
Ces observations pertinentes de mes amis de la Société civile internationale méritent une attention viscéralement intelligible pour sortir « 1 milliard de personnes souffrant de faim chronique dans le monde », Ces réticences institutionnelles constatées à la FAO sont aussi valables pour les pays en Afrique subsaharienne à travers leurs politiques agricoles régionales et sous régionales ( PAC /CEDEAO, PAC /UEMOA, APE / Union Européenne, Union Africaine, NEPAD, BIOTECHNOLOGIE / BIOSECURITE AGRICOLES etc. ). En plus de notre position en tant qu’Expert, Membre de la Société civile africaine et Chercheur indépendant, au -delà de la recherche institutionnelle, nous ne sommes pas assez consultés sur les TQ PRR (Techniques Quantitatives Potentialités de Recherche Réelles) de l’Afrique pour résoudre la sécurité alimentaire. Les TQ PRR sont des compétences très rares en Afrique qui nécessitent des expériences transversales en évaluation NTPE MDP (Nouvelles Technologies Propres de l’Environnement – Mécanismes de Développement Propre / Cf. : Projet NTPE Australie / Groupe de la BID/ Code BN), en économétrie agricole et forestière et finances rurales. La problématique de la Gouvernance de la qualité se pose a tous les niveaux de l’information agricole, la formation initiale et continue et l’encadrement des coopératives et mutuelles dans le secteur de l’agriculture. Aux Etats Unis, nous avons l’exemple de la CCC qui encadre et accompagne institutionnellement les agrobusiness et les Farmer dans l’Agriculture durable et les SMC / OMC.
Il est important de souligner le contexte particulier en Zone de Conflits dont la JMA, édition 2010 vient de se dérouler dans la Région de Ziguinchor. Le Parrain de cette journée, l’ANRAC est une Agence crée dans un contexte particulier aussi, un Accord entre le gouvernement du Sénégal et le MFDC.
Membre de la Société civile financière de Développement, le concept de développement est considère comme une série de transformations plus ou moins linéaires progressant, grâce aux évolutions des NTPE, des modes de production non viables vers d’autres formes viables plus sophistiquées. Des affres de la vie quotidienne vers une vie plus confortable, le concept de développement est une notion relativement récente, puisqu’elle n’existait pas au Moyen Age. Il s’agit aussi, en outre, d’un concept très « occidental » lié au processus moderne d’industrialisation.
La Région de la Casamance enregistre une pluralité de projets et / ou programmes de développement le Projet d’Appui au Développement Rural en Casamance (PADERCA depuis 2005 / 2006) et le Programme d’Appui à la Diversification des Activités Agricoles en Casamance (PADAC). Le PADAC, Programme en partenariat avec la Coopération espagnole, dont l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor vient de lancer les TDR relatifs à l’étude sur les initiatives complémentaires à mener dans les filières à potentiel élevé en Avril 2010. Mais, les problèmes de Ressources Humaines (RH) vont se poser parce que les véritables Experts de ce Comité Nationale d’Organisation de la JMA / Ziguinchor ne sont certainement pas rapprocher pour intégrer les principes de la durabilité des projets et programmes pour une paix durable et une sécurité alimentaire dans la Région Casamance.
Babacar NDIAYE
Consultant en Développement durable et croissance économique soutenue (DD/CES)
Chercheur indépendant
Membre Sous Comité scientifique / CNO (Comité National d’Organisation) / JMA (Journée Mondiale de l’Alimentation
World Civil Society’s Expert
Cellular Phone: +221 77 539 47 35
E-mail : curricula_milenara@yahoo.fr
Adresse: B.P 37171 Dakar / SENEGAL
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