Problématique post-pénales & Enfants soldats en Afrique
Du 07 au 08 mars 2004 à Dakar, une table ronde a été organisée par le Bureau des Nations Unies et Wilton Park, un des centres de discussion de politique internationale basé au Royaume Uni. Le théme de ces assises concernait : « Souveraineté et Transition en Afrique de l’Ouest ». Et le Représentant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Afrique de l’Ouest, prenant la parole, avait expliqué que « cette table ronde se tient à un moment où l’Afrique en général, et l’Afrique de l’Ouest en particulier, ont à relever des défis de paix et de sécurité fort importants. Nombre de voies de sortie de crise ont nécessairement un impact sur les considérations de souveraineté ».
La population carcérale dans les prisons africaines entre 10 et 40 ans ne cessent de croître. Les Programmes DDR/DRR et les investissements post-conflictuels en Afrique sont en train de greffé des sommes énormes en termes de Ressources Humaines et de matériels. Le G8 a décidé lors de son dernier Sommet de Gleneagles en Ecosse d’augmenter l’APD (Aide Publique au Développement) de 50 milliards de $ dont 25 milliards pour l’Afrique d’ici 2010. Et pour les organisateurs du Forum de Fana au Mali, les milliards de $ du G8 seront vains à atteindre son objectif.
Particulièrement, les mercenaires libériens présents dans l’ouest de la Côte d’ivoire sont « extrêmement jeunes, de véritables machines à tuer et souvent sollicités… ». En discutant avec une ex-jeune fille soldat dans le cadre de l’enregistrement à l’état civil, « ces jeunes ou enfants soldats » ne savent même pas leur date de naissance. Citons d’autres exemples en Afrique comme le trafic des enfants du Cameroun vers le Gabon, le travail des enfants, l’exploitation sexuelle et commerciale des enfants…
En outre, en Afrique subsaharienne, les enfants nés en 1980, actuellement ils ont 25 ans et 50% ont déjà abandonné leur étude au niveau de la troisième classe du cycle moyen. Pendant que la tranche d’âge née entre 1968 et 1970 sont toujours «jeunes » et ne disposant d’aucunes perspectives d’avenir. Les recensements sont d’ordre général et ne tiennent pas compte de la biodémographie. Dans les prisons des femmes en Afrique de l’Ouest, des enfants de 1 à 3 ans sont avec leur mère détenue et aucun dispositif n’est prévu pour leur garde. A ce point vraiment, il faut que les partenaires au développement appuient les ministères concernés à faire des investissements appropriés pour ces enfants vivant avec leur mère dans les prisons africaines. Ce sera extrêmement difficile pour nos gouvernements de vouloir régler ce problème avec les charges budgétaires colossales de la population carcérales.
Nous n’avons pas voulu envoyer nos dossiers de candidatures auprès du Secrétariat du MAEP (Mécanisme Africain d’Evaluation des Pairs). Il fallait expliquer à ces jeunes maîtrisards en Droit qui trouvaient ceci comme une opportunité d’emploi. Parce qu’une autorité compétente qui venait d’être nommée a annoncé dans cet atelier sur le MAEP d’envoyer des CV au Secrétariat du NEPAD à Johannesburg. Et j’ai fait une intervention en ma qualité d’ancien jeune leader de la société civile moderniste africaine. Le NEPAD, lancé officiellement en octobre 2001, n’a que cinq ans déjà. Et pour faire une évaluation ou une auto-évaluation des pairs, il faut des indicateurs objectivement vérifiables de réalisation du NEPAD qui nécessitent des durées de 10 à 15 ans. Donc le MAEP ne pourrait que s’inscrire dans une approche participative et une dynamique participative des jeunes et des différentes composantes de la société civile pour des résultats durables dans le long terme.
Il est impératif d’intégrer, d’impliquer et de promouvoir de jeunes leaders capables de prendre en charge ses problèmes en Afrique d’ici 2015. Mme Cécile Ryalane Coordinatrice du Programme Migration invitée à RFI le dimanche 10/07/2005, a lancé un appel pour chercher des compétences qui peuvent les aider dans l’insertion des réfugiés retournés du Rwanda, du Burundi et du Congo. Elle est allée plus loin dans un programme intégrant la diaspora pour leur permettre d’exercer leur compétence dans des projets de développement. L’insertion de ces réfugiés retournés dans ces trois régions ( Rwanda, Burundi et RDC) et de ces jeunes mercenaires du Libéria à l’Ouest de la Côte d’Ivoire nécessitent de véritables compétences en psychologie criminelle appliquée, des formations qui coûtent excessivement cher.
Dans ce nouveau millénaire, la résolution des problématiques post-pénales et des « enfants soldats » en Afrique nécessitent des compétences tectoniquement émergentes qui ne peuvent s’acquérir que dans le Développement Durable (DD). Mais les organisations et les individualités de la société civile ainsi que les institutions nationales de protection et de promotion des Droits de l’Homme peuvent opérationnellement concocter des programmes de renforcement de compétences pour atteindre l’objectif du NEPAD « d’éradiquer la pauvreté et de placer les pays africains, à la fois collectivement et individuellement, sur la voie de la croissance durable et du développement » (Point 67 du document de référence du NEPAD).
The Subsidiary Competence :
Expert / Human Rights’ Promotion
La population carcérale dans les prisons africaines entre 10 et 40 ans ne cessent de croître. Les Programmes DDR/DRR et les investissements post-conflictuels en Afrique sont en train de greffé des sommes énormes en termes de Ressources Humaines et de matériels. Le G8 a décidé lors de son dernier Sommet de Gleneagles en Ecosse d’augmenter l’APD (Aide Publique au Développement) de 50 milliards de $ dont 25 milliards pour l’Afrique d’ici 2010. Et pour les organisateurs du Forum de Fana au Mali, les milliards de $ du G8 seront vains à atteindre son objectif.
Particulièrement, les mercenaires libériens présents dans l’ouest de la Côte d’ivoire sont « extrêmement jeunes, de véritables machines à tuer et souvent sollicités… ». En discutant avec une ex-jeune fille soldat dans le cadre de l’enregistrement à l’état civil, « ces jeunes ou enfants soldats » ne savent même pas leur date de naissance. Citons d’autres exemples en Afrique comme le trafic des enfants du Cameroun vers le Gabon, le travail des enfants, l’exploitation sexuelle et commerciale des enfants…
En outre, en Afrique subsaharienne, les enfants nés en 1980, actuellement ils ont 25 ans et 50% ont déjà abandonné leur étude au niveau de la troisième classe du cycle moyen. Pendant que la tranche d’âge née entre 1968 et 1970 sont toujours «jeunes » et ne disposant d’aucunes perspectives d’avenir. Les recensements sont d’ordre général et ne tiennent pas compte de la biodémographie. Dans les prisons des femmes en Afrique de l’Ouest, des enfants de 1 à 3 ans sont avec leur mère détenue et aucun dispositif n’est prévu pour leur garde. A ce point vraiment, il faut que les partenaires au développement appuient les ministères concernés à faire des investissements appropriés pour ces enfants vivant avec leur mère dans les prisons africaines. Ce sera extrêmement difficile pour nos gouvernements de vouloir régler ce problème avec les charges budgétaires colossales de la population carcérales.
Nous n’avons pas voulu envoyer nos dossiers de candidatures auprès du Secrétariat du MAEP (Mécanisme Africain d’Evaluation des Pairs). Il fallait expliquer à ces jeunes maîtrisards en Droit qui trouvaient ceci comme une opportunité d’emploi. Parce qu’une autorité compétente qui venait d’être nommée a annoncé dans cet atelier sur le MAEP d’envoyer des CV au Secrétariat du NEPAD à Johannesburg. Et j’ai fait une intervention en ma qualité d’ancien jeune leader de la société civile moderniste africaine. Le NEPAD, lancé officiellement en octobre 2001, n’a que cinq ans déjà. Et pour faire une évaluation ou une auto-évaluation des pairs, il faut des indicateurs objectivement vérifiables de réalisation du NEPAD qui nécessitent des durées de 10 à 15 ans. Donc le MAEP ne pourrait que s’inscrire dans une approche participative et une dynamique participative des jeunes et des différentes composantes de la société civile pour des résultats durables dans le long terme.
Il est impératif d’intégrer, d’impliquer et de promouvoir de jeunes leaders capables de prendre en charge ses problèmes en Afrique d’ici 2015. Mme Cécile Ryalane Coordinatrice du Programme Migration invitée à RFI le dimanche 10/07/2005, a lancé un appel pour chercher des compétences qui peuvent les aider dans l’insertion des réfugiés retournés du Rwanda, du Burundi et du Congo. Elle est allée plus loin dans un programme intégrant la diaspora pour leur permettre d’exercer leur compétence dans des projets de développement. L’insertion de ces réfugiés retournés dans ces trois régions ( Rwanda, Burundi et RDC) et de ces jeunes mercenaires du Libéria à l’Ouest de la Côte d’Ivoire nécessitent de véritables compétences en psychologie criminelle appliquée, des formations qui coûtent excessivement cher.
Dans ce nouveau millénaire, la résolution des problématiques post-pénales et des « enfants soldats » en Afrique nécessitent des compétences tectoniquement émergentes qui ne peuvent s’acquérir que dans le Développement Durable (DD). Mais les organisations et les individualités de la société civile ainsi que les institutions nationales de protection et de promotion des Droits de l’Homme peuvent opérationnellement concocter des programmes de renforcement de compétences pour atteindre l’objectif du NEPAD « d’éradiquer la pauvreté et de placer les pays africains, à la fois collectivement et individuellement, sur la voie de la croissance durable et du développement » (Point 67 du document de référence du NEPAD).
The Subsidiary Competence :
Expert / Human Rights’ Promotion
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